14 juillet Hausen im Tal - Moos

Et merci a ceux qui m ont souhaite ma fête : vous êtes bien les seuls...
Mes hoêtes me laissent dormir tard, et m'offrent un somptueux frühstück, me préparent une casse croûte, des fruits, de l eau.
Nous prenons quelques photos dans leur jardin :



Je pars en fin de matinée, refais les 9 km qui me séparent de Beuron, où je m'arrête déjà, jeter un coup d'oeil à l'abbaye.
il y a la une statue du pèlerin (avec une coquille sur le chapeau).


Et aussi un curieux pont couvert en bois :
Et dans le cloitre , un pélican ... mystère...
Puis d'autres vues du radweg et du Danube, assez ridicule maintenant.


Cette région, m'a dit M. Starck est le Jura souabe.



Arrivée a Tuttlingen, je jette un dernier coup d'oeil sur le Danube, car je ne le suivrai pas jusqu'à sa source (Donaueschingen), je continue l 'Eurovelo 6 jusqu'au Rhin qui me guidera pour un petit moment.
La sortie de Tuttlingen est abominable, il y a une côte qui n'en finit pas. En fait, c'est au moins une dizaine de kms très éprouvants
Et encore, je pense que ceux qui roulent dans l'autre sens souffrent davantage. Mais en réalité je ne croise pratiquement plus de cyclistes, depuis que j'ai quitté le Donau Radweg.
J'enregistre mon nouveau record : 52,2 km/h, c'est vous dire à quel point ça descend raide !

Même après ces 10 kms de souffrance, la route est bien vallonnée jusqu'à Radolfzell, où on arrive au lac de Constance. Je trouve un petit camping, à Moos, c'est une base de canoe.
Le soir je m'approche du ponton, parmi les roseaux, les canards, c'est bien cool.
Tout va bien jusqu'à 22h. Là commence une des pires nuits que j'ai pu passer : ça n'a rien à voir avec les feux d'artifice, mais commence une succession d'orages avec des éclairs sans arrêt, des coups de tonnerre ininterrompus très proches, tout cela ça tourne tout autour du lac, puis un vent de fou, et de l'eau, de l'eau, des seaux d'eau se déversent sur la tente.
Et on peut pas dire qu'il y a des accalmies : ça repart de plus belle chaque fois.
Je ne peux pas y faire grand chose, et pourtant, tout se mouille dans la tente. Cette fois ci je crois que c'est le coup de la couverture de survie qui a été fatal, car l'eau projetée violemment tout autour de la tente, n'a pas pu s écouler vers l'extérieur, vu que cette couverture de survie est imperméable.
Le résultat est une cata : matelas, sac de couchage, fringues trempées, cartes, papiers aussi.
Bien sûr impossible de dormir, j'attends le lever du jour, avec le pressentiment du pire...

1 commentaire:

SIMONE a dit…

eh bien dit quel 14 juillet!!.entre le relief et les orages ça été la fête!!
Toujours aussi passonnant de te lire.
Simone