2 et 3 juillet Dunasziget - Bratislava

Les retrouvailles sont très chaleureuses, Gilbert me fait écouter la musique de notre jeunesse (la période où il a quitté la France) : Tri Yann, Ange, Malicorne ...
On parle longuement de la crise en Hongrie, et ailleurs, du libéralisme sauvage qui sévit en Hongrie, et à côté la France, c'est le paradis : ici, les alloc chomage sont presque inexistantes et l'ANPE tout à fait inefficace. On essaie d'imaginer un tas de solutions possibles pour envisager leur avenir et mettre fin à son chômage qui dure depuis plusieurs mois, alors qu'il a des tas de qualifications.
Le lendemain, nous allons faire un petit tour à pied avec les enfants dans une sorte de "maison du Danube"


L'après midi, après un nouvel orage, on s'approche des berges du fleuve, pour constater la décrue. Gilbert m'explique que de ce côté-ci, il y a plein de petits bras du Danube, qui forment des tas de méandres très serrés, et où il va pêcher, quand il est motivé. Le problème est qu'on a aménagé du cote slovaque une sorte de canal qu'il appelle l'autoroute à poissons.
Marianne tient à ce que je reste encore une nuit. Si je l'avais écoutée, je serais encore chez eux aujourd'hui.
Le deuxième matin, nous partons de bonne heure en car, je l'accompagne avec ses enfants à Masonmagyarovar, la grande ville proche de 12 km, où nous allons faire des courses.
Je découvre que Napoleon est passé par là et qu'un traité y a été signé !

En rentrant, je fais un rafistolage sommaire de la mousse qui protège mon guidon, avec un scotch spécial trouvé au supermarché.
Marianne nous fait encore un repas copieux et compliqué, ce qui donne lieu à des vaisselles monstres (vu qu'elle met les petits plats dans les grands, comme j'ai déjà dit), mais ce sont ses filles qui s'y collent.
Dans l'après midi, nous faisons quelques photos ensemble avant mon départ pour Bratislava où j'ai prévu de passer la nuit, ce n'est qu'à 30 km.

Le trajet est facile, et passé la frontière, je retrouve cette digue que déjà l'an dernier, j'avais trouvée interminable, où circulent un tas de vélos et surtout de rollers.
Il y en a tellement qu'ils finissent par me donner le tournis !

Arrivée dans la ville, je traverse un pont où une piste pour les vélos est aménagée sous la voie des voitures.
J'ai beaucoup de mal à trouver ce camping, conseillé par l'ami Richard, il est situé à 5 ou 6 km au nord de Bratislava. Mais un cycliste bien serviable me met sur le chemin.
Ca se situe au bord d'un grand lac, et curieusement tout près d une grande surface immense, Tesco, un truc de fous ouvert 24h sur 24 !
Le camping ressemble à un ancien camp de vacances de type collectiviste, avec douches collectives aussi, à la puissance style karcher, et faut pas louper le distributeur de PQ à l'entrée du bloc des WC. Le site est très grand, il y a aussi de grands bungalows, c'est finalement bien sympa, beaucoup de groupes de jeunes, venus de toute l'europe centrale et de l'est. Il y a une cuisine à disposition, un garage à vélos fermé à clé, et plusieurs petites tavernes, où le soir venu, je m'offre un goulash très bon, avec cette sorte de mie de pain en rondelles (Knedliki ?).

1 commentaire:

Florence a dit…

Bien vu le maillot rose (maglia rosa), c'était le GIRO il y a 5 jours encore. Prépare-toi à enfiler dans les prochains jours la tunique "amarillo", "yellow" enfin jaune !
NB: Le maillot est rose car la "Gazetta dello Sport" (l'équivalent de "l'Equipe" en France) est imprimée sur du papier rose.
GG euh... non FF.
Flo.