16 juillet Flaach - Seyssel

Le lendemain matin, inutile de preciser que je ne m attarde pas a me faire chauffer mon petit dej au camping, je continue la route n°2, pff, pff, c est dur, ca grimpe...
Je traverse des villages propres et coquets (=suisses, donc) :
...jusqu a ce petit port au bord du Rhin, ensoleillé et accueillant :

où je fais une reconfortante pause café, pain nutella.
C est en quelque sorte ici que ma decision se precise peu a peu ..., renforcée par les quelques montées pénibles qui suivent, qui ne sont sans doute pas si dures, mais y a en beaucoup, et je me sens moins de forces, et fatiguée.
Me sont revenues à l esprit les conversations avec Andréas, qui me vantait les avantages du réseau ferré suisse, qui dessert meme les plus petites villes, et cette fameuse carte qui permet pour 10 CHF de transporter son vélo sur tout le réseau dans la même journée.
La première gare sur mon chemin est celle d Eglisau. Pas de bol, il n y a aucun guichet, tout est automatique, et j aurais bien eu besoin de conseils d un être humain. Mais un gentil chauffeur de taxi me propose son aide, et m assiste pour acheter un billet pour Zürich.
De là, j explore la gare de Zürich, ses ascenseurs, hésite entre un billet pour Lausanne, ou pourquoi pas carrément pour Genève.
Et voilà, .... je fais un saut sidéral dans l espace, car voici : LE RHONE (avec des baigneurs)
Et oui, me voilà déjà arrivée à Genève. Pas plus dur que ça!
Dans le train, un Guinéen, qui vit ici depuis 10 ans, et"fait des affaires" entre Berne et Barcelone, discute avec moi, et nous tombons entierement d accord sur la mentalité rigide des Suisses (bon, je sais que c est idiot de généraliser d après une seule experience négative, mais je suis encore très remontée par mon histoire au camping). Je déverse mon fiel sur cette société où tu n es accepté que parce que tu consommes, etc...
A Genève, j y arrive a 17h15, et il fait un grand soleil. J entends causer français dans la rue, j ai de nouveau la pêche, et je suis pressée d avancer.
Je passe la frontière a Chancy :


Ce soir, je fais encore une quarantaine de kms sur une route belle, lisse, bien roulante, y a des montées faciles, de belles descentes, il est presque 22h quand j arrive au camping de Seyssel, et là, je m 'énerve encore quand on m applique le forfait "2 personnes" à 12 €, "non, non , c est un forfait 1 ou 2 personnes, et vous occupez un emplacement entier, etc ...". Il est tard, je ne vais pas aller ailleurs, et je renonce à râler, mais franchement je trouve ça abusif, et limite malhonnête, et j en ai marre de toujours payer pour 2 !
Et que se passe-t-il a minuit ?
Eclairs, tonnerre, orages pendant le reste de la nuit, jusqu au matin; pas comme l autre nuit au lac de Constance, mais ca a bien claqué. Heureusement, je suis prudente, j avais bien fermé mes sacoches, et pas d inondation dans la tente !

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