Dans la nuit, il a plu et la temperature a bien fraichi, ce qui me convient tout a fait !
Ma chambre "avec vue'
La statue du marin pres de Sexaginta Prista
Une fois prete, je retourne comme promis sur le site de Sexaginta Prista, pour regler les 3 levas de mon entree d'hier, a la grande surprise du jeune qui ne s'y attendait pas. Je lui dis que, puisque je suis la 1ere francaise qui fait la visite, autant laisser un bon souvenir. On discute encore un peu, il me parle de l'histoire de la Bulgarie, et que cela explique leur patriotisme, et aussi que dans cette region, tout le monde se deteste cordialement : les bulgares et les roumains, les serbes, les turcs, les tsiganes...
Je vais aussi saluer les charmants jeunes du bureau de tourisme, qui me demandent d'ecrire un mot dans leur livre d'or, ils me montrent le mot ecrit l'an dernier, et je suis surprise de voir que juste apres moi, c'est un redacteur en chef du guide du routard qui avait pris la plume !
La belle equipe du bureau de tourisme
L'un d'eux m'accompagne aussi acheter un chargeur de batterie pour les piles de mon appareil photo, que je pense avoir perdu quelque part.
Je traverse le pont de l'amitie, qui fait ses 4 kms de long, mais cette fois-ci, pas de files de centaines de camion a l'arret, c'est fluide. Juste les especes de herses disposees tous les 200 m m'inquietent : elles sont couchees, mais il y a juste l'espace pour y coincer une roue.
Giurgiu, la ville roumaine situee de l'autre cote du pont, est beaucoup plus calme que Ruse.
Il y a la aussi la statue de Vlad tepes (Dracula).
Pour mon dejeuner, je m'achete des "gogosi", sortes de beignets fourres, l'un au fromage type feta, l'autre a la confiture, avec un cafe.
Je pense que je les ai elimines assez vite, car la suite du trajet se fait contre un vent violent de face que je subis en permanence. Dommage, car je me rejouissais beaucoup de ce trace facile, peinard, plat, avec une route correcte et une temperature fraiche. Ce sont de larges etendues herbeuses, ou on voit des troupeaux de vaches, de moutons, et surtout des oies.
J'en vois partout, des oies, qui semblent se garder toutes seules, et se baladent dans les villages, au bord de la route.
La propagande pour les elections de la semaine prochaine.
Ici, on peut voir des tas de gens se ballader avec la casquette (et des fois la veste) aux couleurs de leur parti prefere.
En face, cote bulgare, le relief est beaucoup plus accentue.
Je croise successivement 3 cyclos, dont 1 papy belge qui s'arrete papoter. Lui a deja fait plus de 100 km aujourd'hui, normal, avec le vent dans le dos ! Il voudrait aller a Ruse, alors je lui donne mon plan de la ville et l'adresse de mon hotel.
Le vent est de pire en pire. heureusement que je traverse des villages assez rapproches, ca me donne l'impression d'avancer. Chaque fois, je suis saluee par de joyeux 'Hello", ou "Ola", "Sarut", "Buna Ziua", ca depend.
J'arrive a Zimnicea apres 19h, completement claquee. A cote de l'imposant hotel Inter (et surement pas pour mon budget), se trouve un hotel plus modeste, et pas cher (Danubius), qui me convient. Pour une fois, on ne me compte pas le prix de la chambre a 2 lits : on divise le prix par 2, en me demandant de ne pas utiliser le 2eme lit !
Je fais un peu de rangement dans nes affaires, et je suis degoutee de constater que :
1) que la burette d'huile s'est videe dans le sac ou j'avais range le materiel d'entretien du velo
2) que dans ce meme sac, se trouve mon chargeur de batterie que j'avais donc pas perdu !
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