Je roule assez bien pendant 20 km, puis dans un village, la route se trouve encombrée par une certaine agitation, des voitures de polices, du monde : c'est à ce moment que je vois sortir d'une école des fillettes joliment habillées de vêtements traditionnels.
Je m'arrête pour les photographier, et elles semblent toutes contentes, me parlent en français. Leur professeur de français, Florina, les accompagne, et nous sommes très heureuses de cette rencontre. Elle m'explique que tout le monde se dirige vers une école maternelle qui doit être inaugurée, c'est la raison de cette fête. Elle me propose de les accompagner, et les jeunes filles, très curieuses, me posent des tas de questions. Florina m'offre une sorte de broderie qu'elle a confectionnée elle-même, me donne son adresse, et aimerait beaucoup qu'on corresponde par la suite.
Florina, leur professeur de français
Une fois arrivés à l'ecole, nous visitons les lieux, puis assistons aux discours de personnalités : le directeur de l'école, le maire, des religieux, venus bénir les lieux, et mêmes des représentants bulgares, car, si j'ai bien compris, il y a une relation d'amitié avec une école bulgare.
Les enfants exécutent plusieurs danses, puis les touts-petits récitent de courts poèmes avec ferveur et conviction. Je passe un très agréable moment à discuter avec Florina, ses élèves, et aussi une autre fillette, Andrea (la fillette en bleu), qui apprend le français dans une autre ville, et qui remarque que nous avons les mêmes chaussures, sauf que les siennes sont personnalisées. Elle me propose de faire le même dessin sur les miennes.
Je m'arrête pour les photographier, et elles semblent toutes contentes, me parlent en français. Leur professeur de français, Florina, les accompagne, et nous sommes très heureuses de cette rencontre. Elle m'explique que tout le monde se dirige vers une école maternelle qui doit être inaugurée, c'est la raison de cette fête. Elle me propose de les accompagner, et les jeunes filles, très curieuses, me posent des tas de questions. Florina m'offre une sorte de broderie qu'elle a confectionnée elle-même, me donne son adresse, et aimerait beaucoup qu'on corresponde par la suite.
Florina, leur professeur de français
Une fois arrivés à l'ecole, nous visitons les lieux, puis assistons aux discours de personnalités : le directeur de l'école, le maire, des religieux, venus bénir les lieux, et mêmes des représentants bulgares, car, si j'ai bien compris, il y a une relation d'amitié avec une école bulgare.
Les enfants exécutent plusieurs danses, puis les touts-petits récitent de courts poèmes avec ferveur et conviction. Je passe un très agréable moment à discuter avec Florina, ses élèves, et aussi une autre fillette, Andrea (la fillette en bleu), qui apprend le français dans une autre ville, et qui remarque que nous avons les mêmes chaussures, sauf que les siennes sont personnalisées. Elle me propose de faire le même dessin sur les miennes.
Et voila le résultat :
Quand la fête est finie, des sacs de friandises sont distribués aux enfants, et au moment de repartir, je suis toute surprise, et un peu gênée, qu'on me remette à moi aussi un de ces sacs, qui contient des gâteaux, gaufrettes, chocolats, jus de fruit...
A peine repartie, la pluie commence à tomber, et je peux dire que c'est mon 1er jour de pluie à vélo. Je vais pouvoir tester l'imperméabilité de ma veste (OK) et du pantalon de pluie (moins bien). La housse de la sacoche guidon n'est pas très étanche non plus.
Je croise un couple de cyclos américains, trés sympas, de Minneapolis. Ils avaient parcouru une partie du Radweg, de Regensburg à Budapest, il y a 4 ans, et cette année, ils font la suite. Ils m'expliquent qu'ils ont acheté leurs vélos à Budapest et qu'ils les revendront à Constanta, par l'intermédiaire d'une association.
Le vent se lève ensuite, mais moins fort qu'hier, et très honnêtement, je préfère rouler sous la pluie avec ce vent-la, que me bagarrer contre le vent si violent d'hier.
Tout le monde continue à être fort aimable avec moi, sur ce chemin, je n'arrête pas de saluer à droite, à gauche, bientôt je vais pouvoir me présenter aux élections...
20 km avant Turnu Magurele, devant un de ces magasins-qui-vend-de-tout-bistrot qu'on trouve dans tous les villages, on me propose de m'arrêter pour m'abriter. C'est Cristi, qui tient la boutique, et qui parle allemand. Il m'offre très gentiment un grand café bien chaud. Je reste un bon moment, me réchauffer, et avant de partir, Cristi tient à m'offrir aussi des tomates et des concombres...
Toute cette gentillesse me réchauffe aussi le coeur.
A Turnu, c'est la fête de la ville, le centre est bloqué, il y a de la musique, des tas de stands... Quand j'étais passée l'an dernier, fin juin, c'était aussi la fête. Il parait que ce soir, il y aura un feu d'artifice...
Je vais au seul hôtel de la ville, encore une grande tour de béton bien trop luxueuse pour une cycliste trempée et sale (et chère aussi : à ce prix-la, j'espère que les draps sont brodés de fils d'or).
Ensuite, je ressors trouver de quoi recharger mon téléphone, et m'installe au café internet. La pluie a cessé et la fête attire beaucoup de monde.
Quand la fête est finie, des sacs de friandises sont distribués aux enfants, et au moment de repartir, je suis toute surprise, et un peu gênée, qu'on me remette à moi aussi un de ces sacs, qui contient des gâteaux, gaufrettes, chocolats, jus de fruit...
A peine repartie, la pluie commence à tomber, et je peux dire que c'est mon 1er jour de pluie à vélo. Je vais pouvoir tester l'imperméabilité de ma veste (OK) et du pantalon de pluie (moins bien). La housse de la sacoche guidon n'est pas très étanche non plus.
Je croise un couple de cyclos américains, trés sympas, de Minneapolis. Ils avaient parcouru une partie du Radweg, de Regensburg à Budapest, il y a 4 ans, et cette année, ils font la suite. Ils m'expliquent qu'ils ont acheté leurs vélos à Budapest et qu'ils les revendront à Constanta, par l'intermédiaire d'une association.
Le vent se lève ensuite, mais moins fort qu'hier, et très honnêtement, je préfère rouler sous la pluie avec ce vent-la, que me bagarrer contre le vent si violent d'hier.
Tout le monde continue à être fort aimable avec moi, sur ce chemin, je n'arrête pas de saluer à droite, à gauche, bientôt je vais pouvoir me présenter aux élections...
20 km avant Turnu Magurele, devant un de ces magasins-qui-vend-de-tout-bistrot qu'on trouve dans tous les villages, on me propose de m'arrêter pour m'abriter. C'est Cristi, qui tient la boutique, et qui parle allemand. Il m'offre très gentiment un grand café bien chaud. Je reste un bon moment, me réchauffer, et avant de partir, Cristi tient à m'offrir aussi des tomates et des concombres...
Toute cette gentillesse me réchauffe aussi le coeur.
A Turnu, c'est la fête de la ville, le centre est bloqué, il y a de la musique, des tas de stands... Quand j'étais passée l'an dernier, fin juin, c'était aussi la fête. Il parait que ce soir, il y aura un feu d'artifice...
Je vais au seul hôtel de la ville, encore une grande tour de béton bien trop luxueuse pour une cycliste trempée et sale (et chère aussi : à ce prix-la, j'espère que les draps sont brodés de fils d'or).
Ensuite, je ressors trouver de quoi recharger mon téléphone, et m'installe au café internet. La pluie a cessé et la fête attire beaucoup de monde.