Je découvre une partie de Budapest que je ne connaissais pas : la place des héros ...

le plafond de l'entrée :
Sur la photo, ils sont groupés près de l'escalier :
L'endroit est immense, j'ai un peu de mal à me repérer, je crains de ne jamais retrouver l'escalier qui mène à mon vestiaire.
Bien sur, il y a énormément de monde, ça n'a rien à voir avec les petits bains Kiraly, et en tendant l'oreille, on entend parler français un peu partout.
En sortant, je m'aperçois que la circulation a été coupée sur l'avenue et que la place des Héros est pleine de monde : un concert en plein air y est organisé et devant la scène, tout le monde est assis sur des petits tabourets en carton. D'autres sont juchés sur les statues qui entourent la place.
Cela semble être un concert exceptionnel, il y a la chaine de télé Duna. Sur la scène, c'est un orchestre symphonique, et je comprends que c'est du Dvorak que l'on joue, mais je n ai pas réussi à trouver un programme.
De retour au camping, nous nous retrouvons ce soir de nouveau tous les 4. Nous partons tous demain matin sauf jean Claude qui a son avion mercredi matin.
En mangeant la salade préparée par JC, en buvant encore un coup de schnaps et des bières, chacun raconte sa journée. Dethleff nous dit que lui est allé 3 fois aux bains Szecheny en 4 jours !
Aujourd'hui, il a acheté des dizaines de tubes et de sachets de paprika, et nous en file à chacun.
Jean Claude a réussi à trouver un carton d'emballage et a déjà démonté et emballé son vélo, il a même fait une petite révision du mien !
Et Richard a préparé ses bagages, car il part demain très tôt. Il nous donne des tas de trucs qu'il ne veut pas emporter : je récupère un coupe-vent, du désinfectant, des plans de Vienne et de Bratislava avec les coordonnées du camping qu'il me recommande, une pommade répulsive contre les moustiques, qu'on ne trouve qu'en Australie, un billet de banque malaisien, il me laisse aussi son livre sur les gitans de Perpignan... Il nous parle longuement de son mode vie en asie du sud est, et explique que c'est le seul endroit où il peut vivre correctement avec les petits moyens qu'il a.
En quelques jours sur ce minuscule camping, nous avons baigné dans une belle ambiance de fraternité (éphémère, mais c'est sans doute cela qui fait qu'elle s'est constituée si rapidement).
Rajouté bien plus tard
Et voici Jojo à Budapest, par Jean-Claude.
1 commentaire:
bonsoir Joelle,
Toujours là à suivre ton parcours. Et toujours aussi passionnant!!
Rends toi compte j'en ai dépendu mon vélo et y suis remonté 2 fois dessus. Mais c'est dur dur car je suis dans les pyrénées!!
bonne continuation
Simone
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