19 juin Ujmohacs - Baja

Ce matin, je rejoins le couple d allemands pour prendre le petit dej prepare par la dame du camping.
Ils me racontent qu ils ont une ferme avec des chevaux, et qu ils sont venus depuis chez eux (je crois qu ils habitent vers la frontiere polonaise) jusqu a Toulouse avec une roulotte et 2 chevaux, photos a l apppui. Ca, c est un sacre exploit!
Ils ont adore ce voyage, et ont trouve les francais tres, tres sympas, comme quoi !
Je prends ma route, en jetant quand meme un coup d oeil sur l embarcadere vers Mohacs, mais cette fois ci je ne prendrai pas le ferry, puisque je suis du bon cote (n etant pas passee par la Croatie).
Mon chemin a moi, c est la digue, c est tranquille, mais je commence a trouver cela monotone, on voit personne, juste une voiture ou velo de temps en temps.
Je m arrete un moment au bord d un autre embarcadere pour ferry, tout petit, a l ombre d un murier, et je fais le plein de vitamines, mais alors les mures, on a beau faire attention, ca tache drolement les doigts !
Il fait toujours aussi chaud. Je m arrete a Baja (30 kms seulement) faire une longue pause rafraissement et Internet.
Puis , j ai un peu la flemme de continuer, il est pres de 4 h, je ne vois pas vraiment de camping sur ma carte dans les 30 km suivants, et ici, il y en a un qui me tend les bras, au bord de la plage de Sugovica, sur Petőfi sgizet (une ile formee par un bras mort du Danube et un canal).
Je m installe donc ici, en realite, c est une auberge de jeunesse, mais on peut camper sur la pelouse.
Puis je me laisse tenter par une baignade, mais je ne sais pas si je recommencerai l experience, car le fond est tres vaseux, et il y a beaucoup de trucs qui flottent a la surface. Mais au moins, ca rafraichit, et puis je bulle un peu sur l herbe, en attendant de secher.
Puis je retourne faire un petit tour dasns la ville. La place principale est Szentharomsag Ter, elle est tres vaste, et voici l hotel de ville eclaire par le soleil couchant :
Et ici la Poste, plutot un bel edifice :
Puis, par hasard, j ai trouve mon HEROS : András Jelky
Je pense qu il est natif de Baja, et que c est un grand voyageur, mais j aimerais bien en savoir plus !

Puis cette statue du roi Bela (je crois ?) devant un lycee du meme nom.
Mais la ville est tres calme, dans le soiree, contrairement a la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie, lews magasions ferment tres tot, la plupart des bars aussi, sauf sur Sugovica, qui est bien animee.
Le soir, je vais au resto pres de l AJ, sur l ile Petőfi, et je vous dis pas ma surprise, en consultant la carte des soupes : j y trouve "Sárkőzy tyúkhúsleves", qui est traduit par "poule au pot a la Sarkozy".
Mais, je prefere la soupe de poissons a la Baja, plus une part de gateau.
les moustiques ne sont pas en supplement, y en a encore enormement ce soir !

2 commentaires:

gg_UC a dit…

Bonjour Joëlle

Dans la série, ma vie est un roman, Andras Jelky est vraiment le roi. Tour à tour, esclave, invité d'honneur d'une tribu de Jakarta (en fait c'est lui le plat principal [mainfood]), il devient diplomate, riche, célèbre (comme on peut l'être en 1770), ses proches étant morts (???) il finit maitre tailleur à Buda et meurt à 53 ans de tuberculose.
Il laisse pour tout héritage un roman, bientôt sur vos écrans !

gg_UC estomaqué !

gg_UC a dit…

...
contrairement à Andras Jelky, qui fut kidnappé et enrolé de force à bord d'un navire, Le roi Bela IV dut son salut en embarquant à bord d'un navire pour echapper aux hordes mongoles. De retour en Hongrie, il du tout reconstruire (cette fois les chateaux seront en pierre !) et repeuple le pays grâce à des colons allemands.
Si le père est parvenu à créer un véritable empire économique, son fils István ne pense qu'a guerroyer, notamment contre la bulgarie. Tant et si bien qu'il finit par s'attaquer aux propres troupes de son père, qu'il renverse !
L'ingratitude des enfants est bien connue !

gg_UC outré